À l’origine, une bande de Bretons – amis, artistes habitants de Locmiquélic, ville portuaire de la rade de Lorient – décide de croiser ses inspirations autour des arts graphiques, performatifs et scéniques, en résonance avec la mer et ceux qui la naviguent.
Ainsi naît l’association Les Ateliers du Bout de la Cale [ABC].
Port d’attache ? Le bout de la cale du port de Sainte-Catherine.
Mission ? Imaginer des événements artistiques transversaux, festifs, créatifs et sincères.
Mais en 2020, les coups de noroît et les grandes marées ont raison du poste de veille.
Les ABC larguent les amarres et voguent désormais au gré des cales du monde, là où il fait bon accrocher son ciré.

Dé-Calés ils sont, décalés ils resteront !

De cette errance naît une nouvelle forme d’expression : un livre, une revue artistique où s’entrelacent les regards d’une quarantaine d’artistes, sans murs ni frontières.
À son image, LE DÉCALÉ est un objet libre, épicé, sensible et généreux, construit avec soin et porté par une volonté délibérée de marier les œuvres intuitivement, loin de tout cadre établi.
Télescopant récits, dictons, images et définitions décalées, il se veut sincère, loquace, instructif, artistique.
Photographes, plasticiens, écrivains, graphistes, scientifiques, musiciens…
Tous se prêtent au jeu et livrent des créations racontant leur lien, de près ou de loin, avec l’univers maritime.

Une première édition voit le jour en 2020, suivie d’une seconde en 2023.
Pour ces deux numéros, j’ai eu le privilège d’être « directrice artistique de la revue », précieusement entourée de Gaele Flao et Kizzy Sokombe pour sa conception, mise en page, son élaboration jusqu’à l’impression.