Rendez-vous au siège de la Macif à Paris pour présenter mes propositions sur de grandes planches format A1. Nous sommes cinq en compétition… Mon train a du retard, et dans l’urgence, je fais un détour par une cabine chez Monoprix pour me changer et, dans un excès de zèle, m’épiler les jambes à la dernière minute. Essoufflée, j’arrive enfin. Dans l’ascenseur qui m’emmène en salle de réunion, l’horreur me frappe : mes jambes sont maculées de moucherons. Il fait 35°C, j’ai mis de l’huile, et ces petits insectes ont trouvé là un piège parfait. Un coup d’œil paniqué, une tentative de camouflage…
Pas idéal pour affronter un parterre de responsables communication.
Mais la passion l’emporte sur le stress.
Convaincue par mes axes de création, j’explique avec ferveur mes intentions. Et ça plaît ! Bingo !
S’ensuivent plusieurs semaines d’échanges avec la Macif et des rencontres avec François Gabart et son équipe technique pour affiner la mise en œuvre.
Je découvre un skipper aussi méticuleux que passionné, impliqué dans chaque détail, y compris la décoration de son bateau.
Il veut comprendre chaque choix – un mouvement, une ligne, une dynamique, une couleur…
Je décortique mon dessin, et en retour, je vois ses yeux s’illuminer.
Il visualise déjà son futur bateau, a tellement hâte d’être sur l’eau et naviguer !
